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Racisme structurel et institutionnel: Une discrimination silencieuse mais omniprésente que subissent les Marocains et autres groupes racialisés en Europe
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Amina Bouayach : Le Maroc, un acteur majeur dans le domaine des droits de l’Homme au niveau continental
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El Hassan Daki : Les droits de l’Homme et la prévention de la torture, une priorité première de la politique pénale
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Une délégation de Sénateurs américains reçue par le ministre délégué chargé de l’Administration de la défense nationale et par le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR
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Nasser Bourita s’entretient avec une délégation sud-africaine de l'ANC et des Sénateurs américains
Quel bilan après vingt ans de règne ?
Omar Azziman : Les Marocains peuvent être fiers du parcours accompli mais on n'est pas insensible aux imperfections, aux carences et aux dysfonctionnements. Pour continuer à avancer, nous avons besoin de cohésion sociale, c'est crucial.
Abdellatif Menouni : Un certain nombre de choses a été accompli, l'essentiel en matière démocratique a été fait, il reste à approfondir.
Quelles priorités ?
Dans une première séquence, la priorité était d'avancer dans le domaine de la démocratie, de construire un Etat de droit, de consolider les droits humains, de tourner la page du passé, de réussir l'expérience d'une justice transitionnelle.
A partir de 2004-2006, la priorité s'est portée sur les grands chantiers économiques, les grands travaux d'infrastructures -routes, autoroutes, ports, aéroports- et l'économie avec un accent sur l'agriculture, l'industrie, les énergies alternatives.
Aujourd'hui, la priorité se déplace vers la réduction des inégalités sociales, spatiales, territoriales, c'est un énorme chantier qui demande un nouveau modèle de développement plus sensible à l'impératif de justice sociale et une nouvelle politique territoriale à laquelle la régionalisation avancée contribuera fortement
Quels changements ?
Nous sommes un pays qui depuis l'avènement de S.M le Roi Mohammed VI s'inscrit à la fois dans la continuité et le changement: il n'y a pas eu de changement de régime et il n'y a pas eu de rupture, le système est resté le même en prouvant qu'il a une forte capacité d'adaptation à l'évolution du temps et de la société.
La principale différence avec le règne de Feu S.M Hassan II, c'est qu'on est passé à la vitesse supérieure dans les choix stratégiques, l'action de l'Etat, la conduite des politiques publiques, l'exigence de l'efficacité.
Qu'a apporté la nouvelle Constitution de 2011?
Le monarque occupait une place centrale dans la précédente Constitution. Il l’occupe toujours : c'est l'idée de la continuité. Autrefois il occupait une place indéterminée avec des contours mobiles et flottants, aujourd'hui il occupe une place définie avec un périmètre limité. Le changement est énorme
Abdellatif Menouni : La nouvelle Constitution a offert des possibilités aux partis politiques leur permettant de s'imposer plus qu'auparavant mais dans les faits, le changement attendu n'a pas eu lieu, il faut peut-être du temps. Il y a des lenteurs.
Peut-on parler de monarchie parlementaire ?
Omar Azziman : Nous ne sommes pas dans une monarchie du type Espagne ou Pays-Bas où le monarque règne mais ne gouverne pas, nous sommes dans un autre type de monarchie mais les attributions du Roi sont délimitées.
Abdellatif Menouni : On est sur le trajet d'une monarchie parlementaire (...) mais bien évidemment, il reste peut-être certaines dispositions à perfectionner.
Le parangon de l'Afrique moderne
«Prendre le Royaume du Maroc comme modèle signifie apprendre de sa stabilité politique et de ses infrastructures robustes.
Le Maroc se présente comme le visage de l’Afrique moderne», souligne ce journal dans un article publié ce week-end à l'occasion du 20ème anniversaire de la Fête du Trône.
Grâce à des politiques macroéconomiques efficaces, à la libéralisation des échanges commerciaux et l'adoption de mesures incitatives en faveur des investissements et des réformes structurelles, le Royaume a connu un développement exponentiel dans divers domaines, relève l’auteure de l’article, Vida Amor de Paz, notant que le Maroc tire parti de son statut unique en tant que nation cosmopolite et multiculturelle et de sa position géographique, comme carrefour et jonction entre l’Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l’Europe.
Le Maroc, qui est devenu depuis 2018 le premier investisseur africain en Afrique de l'Ouest et le deuxième à l’échelle du continent, confirme sa vocation de hub économique africain surtout après son retour à l’Union africaine et l'entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale, écrit l'auteure de l'article.
Mettant l'accent sur le développement économique et social des provinces du Sud du Royaume et les opportunités d'investissements dans la région, la journaliste a souligné l'importance de la régionalisation dans la participation de la population locale à la gestion de la chose publique.
Des efforts importants ont été aussi déployés pour faire face au changement climatique à travers la promotion des énergies renouvelables, relève le quotidien, notant que le Maroc a opté, sous la conduite éclairée de S.M le Roi Mohammed VI, pour une stratégie énergétique nationale ambitieuse.
Le Royaume a accru ses investissements dans ses ports, ses infrastructures routières et de transport afin de se positionner en tant que porte d'accès privilégiée vers l'Afrique, relève l’auteure de l’article pour laquelle le Maroc est devenu un modèle à suivre pour les pays en voie de développement.